Un article paru dans Le Monde le 22 juin 2018 nous donne des nouvelles de l’éditeur grenoblois et amateur d’art Jacques Glénat.
Les "Panama Papers" avaient montré que M. Glénat, l’un des plus gros
éditeurs de bandes dessinées en France, détenait une société offshore
aux Seychelles. L’épilogue des "Panama Papers" confirme effectivement
que la société est est "détenue à 100% par M. Jacques Glénat". La
société a même fait l’objet, en juin 2017, d’une demande
d’information du fisc français.
Mossack Fonseca a alors été sommé de livrer tous les documents liés à
la société entre 2012 et 2015, dont le détail des actifs détenus par
la société et les relevés des comptes établis dans une banque
luxembourgeoise spécialisée dans la gestion d’actifs. Le grand livre
des comptes montre les montants des actifs - près de 4 millions
d’euros. Interrogé par Le Monde à l’époque, Jacques Glénat avait
assuré n’avoir aucun lien direct avec cette société seychelloise, qui
avait donné des oeuvres d’art à ses enfants. Il n’a pas donné suite à
notre nouvelle demande d’entretien.
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