Nous avons reçu du philosophe Michel Weber, éditeur du Chromatikon, un article intitulé "Capitalisme, technoscience et santé mentale", consacré à ce que nous avons nommé pour notre part les "neurotechnologies" et leur application à "la société de contrainte". Michel Weber trace l’origine de ces "neurotechnologies" dans la découverte de la circulation électrique de l’influx nerveux, qui ouvre un accès à des dispositifs extérieurs permettant de manipuler les comportements, les humeurs, etc.
Références foucaldiennes mises à part, nous partageons les vues de l’auteur - de quoi refaire le bilan de l’électricité et se demander s’il ne vaudrait mieux pas retourner à la bougie.
"On suggère le lien existant entre capitalisme, technoscience et manipulation mentale en s’attardant sur l’électrification des "chaînes de soin". On insiste particulièrement sur le court-circuit immédiat qui eut lieu entre la découverte de l’activité électrique des systèmes musculaire et nerveux central et la volonté de les manipuler."
Le site de Michel Weber : http://www.chromatika.org
(Texte intégral ci-dessous.)