Voici un entretien réalisé en mai 2021 avec Resistenze al Nanomondo, et publié en juillet dans le n° 9 de L’Urlo della Terra (4€, 40 p.), leur revue estivale qui contient également des échanges avec des anti-industriels espagnols et grecs, et des articles sur l’artificialisation de l’espèce humaine et de sa reproduction (voir www.resistenzealnanomondo.org - contact : urlodellaterra(at)inventati.org)
Les amis de Resistenze al Nanomondo, nous en avons entendu parler bien avant de les rencontrer, il y a des lustres de cela (un lustre = 5 ans), alors que nous faisions nous-mêmes campagne contre Minatec et son nanomonde (voir ici) et que de jeunes Italiens avaient tenté de saboter le centre IBM de Zürich, écopant de plusieurs années de prison pour leur peine.
C’est un entretien par mail, assez général, un pêle-mêle d’histoire contemporaine du combat anti-industriel, d’actualité récente et d’événements en cours (Linky, 5G, cybernétique, Covid-19, reproduction artificielle de l’humain, manifestations pour le climat, technologistes “verts”, etc.) Le genre de conversation à bâtons rompus, un peu décousue, que l’on a autour d’une table et d’un café. Mais il n’y avait ni table, ni café, et il n’y a pas de raison de tenir à l’écart le lecteur de rencontre, éventuellement intéressé.
Franchement, on a eu autant de mal qu’eux à traduire leurs questions en français. Quand on se retrouve pour de vrai, autour d’une table et d’un café, on parle un sabir d’italien-français-espagnol-portugais (bref, du latin), et on se comprend très bien, quitte à faire des gestes, des mimiques et à interjeter quelques mots de globish, puisque la langue dominante de notre temps est celle de la technocratie américanisée (bref, de l’anglo-saxon dégradé). Par mail, il y avait de quoi s’arracher les cheveux, d’autant que dans la quinzaine de questions, il y en avait d’assez longues et hirsutes. On pense y être à peu près arrivés grâce au Larousse de poche Français/Italien & Italiano/Francese. A vous de voir. Et si vous voulez vérifier, Resistenze al Nanomondo publiera début septembre, sur son site, sa propre version (italienne) de nos échanges.
(Pour lire l’entretien, ouvrir le document ci-dessous.)