L’homme, animal social, se produit lui-même en produisant à son image le monde dont il tire sa subsistance [1]. Dire de la technocratie, classe puissante à l’ère technologique, qu’elle est transhumaniste/eugéniste, aussi avide de « transformer le monde » (Marx), que de se transformer elle-même en caste divine, revient à dire dans l’actuel langage politico-culturel qu’elle est également « queer » et « trans ».
Les activistes « queer » et « trans » étant en retour les agents de la technocratie, de ses moyens technologiques et de ses objectifs transhumanistes.
Voici notre post-scriptum à l’édition italienne des Enfants de la Machine, ouvrage collectif conçu en octobre 2021 [2], et traduit aujourd’hui par les éditions Asterios. Cette publication donnera lieu à une réunion, dimanche 26 novembre, à Milan (Spazio pin, sala conferenze, presso la Sede di Viale. Monte Santo 5. De 14 h à 19h), avec les auteurs ; ainsi qu’à un échange à distance avec Renate Klein et Gena Corea, cofondatrices en 1985 de Finrrage « Réseau International Féministe de Résistance à l’Ingenierie Génétique et Reproductive ».
Par la même occasion, nous présenterons la traduction italienne du Manifeste des Chimpanzés du futur contre le transhumanisme (éditions Malamente, Istrixistrix), avec le traducteur, à Bergame le samedi 25 novembre à 20h (spazio di documentazione La Piralide, via del Galgario, 11).
(Pour lire le texte, ouvrir le PDF ci-dessus.)
Lire aussi :
– Naissance, nature et liberté
– De l’eugénisme d’état à l’eugénisme libéral : où vont les biotechnologies ?
– Les acceptologues
– Techno-junkie
– Lettres simiesques à l’Illustre Professeur Flapi
– Ceci n’est pas une femme (à propos des tordus "queer")
– A propos de PMO et de la "question trans"
[1] f. K. Marx, Les Manuscrits de 1844
[2] N° 65 d’Ecologie et Politique, novembre 2022, coordonné par Jacques Luzi et Mathias Lefèvre