Début novembre, nous recevons le message suivant d’un certain Alain Santacreu : « Est-il possible de soumettre un article à Pièces et main d’œuvre ? et selon quelles modalités ? »
Facile. Pour nous proposer un texte, il suffit de nous proposer un texte. Nous en recevons. Nous lisons ce qu’on nous envoie (tôt ou tard). Nous publions des textes reçus sans les avoir sollicités, parfois des lettres, pour des raisons chaque fois particulières et dont nous échouons à tirer des règles générales. En règle générale, nous n’avons pas de règle générale, sauf l’appel à l’enquête critique (lire ici). Bref, nous acceptons et refusons des propositions, comme on accepte ou on refuse les nôtres ; sans nous offusquer, ni ulcère à l’estomac.
Nous publions celui-ci, malgré son aspect rébarbatif, sa densité hérissée de termes et d’étymologies savantes, certaines références que nous ne partageons pas et des scories « anticapitalistes », parce qu’au-delà de formulations nécessaires - mais qui paraîtront absconses à certains - nous partageons ses oppositions entre « le trait » et « l’épaisseur », « la limite » et la « membrane », « l’espace » et « le lieu », le « village monde » (le mir) et le « village planétaire » ; et que ces oppositions nous importent comme nous importe la communauté du vivant et les liens/lignes qui unissent/séparent tous ses éléments. Mais peut-être qu’on a mal compris ?
A part ça, on ignore « d’où parle » Alain Santacreu, s’il est blanc, noir, homo, hétéro, croyant ou non, etc., et franchement, on s’en fiche.
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