En librairie : Les Esperados et La vie dans les restes, par Yannick Blanc. Voir ici.
Blanc-Bec, ça ne va pas mieux. Tandis que la Science annonce pour demain un surcroît de chaleur de 4°, voici que de « nouveaux technocritiques [1] » affluent ces jours-ci à Grenopolis, avec quelques décennies de retard, pour une « manif festive contre l’accaparement de l’eau par STMicroelectronics et les industries du numérique » - tout en appelant à poursuivre l’accaparement et l’empoisonnement de l’eau par l’industrie chimique, chez Vencorex et Arkema, au sud de la ville.
L’éco-anxiété de Blanc-Bec vire à l’éco-fureur, voire à l’anthropophobie.
Certains croiront reconnaître des faits et personnages réels dans le tableau de cette « Silicon cuvette » où d’ingénieux techno-progressistes s’acharnent depuis un siècle ou deux à « changer la vie » et « transformer le monde ». C’est maintenant fait. L’hydre électronique a siphonné l’hydre aquatique. De quoi propager sur les réseaux les « alertes contre le stress hydrique » et « appels à manif festive » de ces mêmes techno-progressistes, mués désormais en « technocritiques ». – Ou vice-versa ; tout-à-la fois « critiques » et « progressistes », mais d’abord et surtout « techno ».
Non que tout soit faux dans ces diatribes de Blanc-Bec, mais c’est la forme !... La forme !... Trop violente, la forme. Trop agressive. Il va trop loin Blanc-Bec. Il est trop. Trop, trop, trop.
Heureusement, quelqu’un fait remarquer qu’il est fou. Et même, « un vieux fou ». Tout ce délire sénile et paranoïaque se passe dans sa tête et n’a que très peu de rapports avec la réalité. Ce serait trop noir, trop négatif, trop dégueulasse. On poursuit donc la publication de ce document sur « l’éco-fureur » de ce pauvre Blanc-Bec, dont la folie a peut-être quelque(s) raison(s).
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Lire aussi : Une romance avec l’hydre (1)
[1] stopmicro38.noblogs.org et lessoulevementsdelaterre.org