Le 28 octobre 2016 se tenait au local Mille Bâbords de Marseille une réunion publique autour du texte : "Jusqu’ici tout va bien" (voir document ci-dessous).
Des crapules squadristes, hostiles à l’expression de toute autre opinion que la leur ont attaqué cette réunion et saccagé le local.
Voici le communiqué de Mille Bâbords : http://www.millebabords.org/spip.php?article30041
Voici le traitement qui en est fait sur Indymedia Grenoble (dans sa rubrique "Articles refusés") - Indymedia qui a par ailleurs effacé de son site le texte "Jusqu’ici tout va bien", sans doute pour que ses lecteurs se fassent leur propre opinion - salut, Orwell : https://grenoble.indymedia.org/2016-11-01-Marseille-Descente-racialiste-a
Cette agression rappelle le précédent de Lyon, lors du salon du livre libertaire de 2014, et la descente organisée contre une discussion à propos du livre "La reproduction artificielle de l’humain" (éditions Le Monde à l’Envers) et son auteur, Alexis Escudero (lire ici)
La preuve est faite désormais que les signataires de la protestation "Contre la censure et l’intimidation dans les espaces d’expression libertaire" (ici) avaient raison. Ceux qui ont eu la lâcheté de regarder ailleurs ou de se dédire ont abdiqué devant des aspirants putschistes et les ont encouragés à poursuivre.
suite du feuilleton, le 5 novembre 2016
Nous avons reçu, le 3 novembre, une doléance d’Indymedia Grenoble, qui s’estime diffamé par le billet ci-dessus :
"On a bien lu votre article sur Mille Babords.
Quand « vous » écrivez « Indymedia qui a par ailleurs effacé de son site le texte "Jusqu’ici tout va bien", sans doute pour que ses lecteurs se fassent leur propre opinion », n’auriez-vous pas oublié un mot pour écrire qu’on aurais voulu ÉVITER que les lecteurs se fassent une opinion ? Ça aurait paru plus juste dans le cas d’une supression d’article, non ?
Faute d’inattention mise à part, le texte soi-disant supprimé est et a toujours été disponible à l’adresse suivante : https://grenoble.indymedia.org/2016-10-22-Marseille-Discussion-publique
Si un autre article au sujet de ce texte a été envoyé sur Indymedia Grenoble récemment, il est aussi possible qu’il ait été perdu lors de notre mise à jour ratée du 14 octobre dernier, perte sur laquelle nous avons déjà communiqué il y a deux semaines (édito « Indymedia Grenoble fait chair neuve », mise à jour du 14 octobre mise en tête d’article).
Parce-que là, à part une confusion de votre part (soit en ne retrouvant pas l’article encore présent, soit en n’ayant pas lu le communiqué sur les articles de quatre jours perdus suite à une simple erreur technique), on ne voit pas trop de quoi vous nous accusez.
Ça ne donne pas de vous une image très très sérieuse, à vrai dire.
Pourriez-vous nous éclairer sur les raisons de vos étranges accusations, voir, le cas échéant, corriger votre article, de préférence avec des excuses de votre part ? Ce serait assez courtois, on croit.
Des bisous,
Un d’Indymedia Grenoble."
Nous maintenons nos allégations. Le texte avait été proposé à la publication, avec, en titre d’article, "Jusqu’ici tout va bien", et il ne figure plus sous cette forme sur Indymedia Grenoble.
Il figure en revanche dans cet autre article mentionné par notre interlocuteur, article qui s’intitule cette fois, "Marseille, discussion publique autour du texte "Jusqu’ici tout va bien"."
Si vous tapez, comme nous l’avons fait, le titre "Jusqu’ici tout va bien", dans le moteur de recherche d’Indymedia Grenoble, celui-ci est incapable de le trouver. Il est donc bien caché.
Décidément, donnez un ongle de pouvoir à un "anarchiste", et il en abuse.
Passons sur les ergotages informatiques. L’amusant dans le courriel d’Indymedia Grenoble réside dans la question initiale : "n’auriez-vous pas oublié un mot pour écrire qu’on aurais voulu ÉVITER que les lecteurs se fassent une opinion ?"
Nombre d’enseignants et de rapports sur l’école constatent un phénomène préoccupant : en fin de primaire, de plus en plus d’élèves se révèlent incapables de déceler l’implicite d’un texte, le second degré, le sous-entendu. Donc, l’ironie et l’humour. On voit que l’épidémie atteint désormais les sites de publication "libre".