En librairie : édition revue et augmentée du Manifeste des chimpanzés du futur contre le transhumanisme. Voir ici.

Ceux à qui ça ne risque pas d’arriver diront que nous l’avons bien cherché. Ce vendredi 13 décembre 2024 à Grenoble, une douzaine de transhumanistes ont tenté d’empêcher une causerie de Pièces et main d’œuvre consacrée au transhumanisme. Ils ont échoué. La réunion a eu lieu comme prévu, après leur évacuation - non consentie.
Masques, glapissements, vociférations, insultes, bousculades, livres vandalisés : cette intrusion s’est passée comme toutes celles qui ont touché des personnes et des lieux rétifs aux diktat de la police queeriste.

Les queeristes n’aiment pas nos écrits. C’est triste.

Cette agression signale une fois de plus la confusion et l’incapacité des queeristes à discuter et à "déconstruire" notre critique du transhumanisme. Quelles que soient leurs velléités récupératrices ("PMO n’a pas le monopole de l’antitech"), des gens incapables de combattre l’eugénisme, la reproduction industrielle de l’humain (PMA, GPA, gamètes artificiels, tri et manipulations génétiques) - et qui se proclament eux-mêmes "techno-junkies", pour leur fourniture à vie en hormones industrielles afin d’accomplir et de maintenir leur "transition de genre" - ne peuvent être ni "antitech" ni anti-industriels. Tout au plus les idiots utiles du transhumanisme et des biocrates.

Bien entendu, nos amis et nous poursuivrons notre activité critique vis-à-vis du transhumanisme et de ses promoteurs dans toute leur diversité. Cette agression est un hommage. Ce qui nous est arrivé, nous l’avons bien mérité. Ce n’est pas cher payé pour dire ce que l’on voit, ce que l’on sait, ce que l’on pense. On n’est pas naturiens et anti-industriels (antitech) sans essuyer la hargne stupide des technoïdes de toutes couleurs.

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