En librairie : Les Esperados et La vie dans les restes, par Yannick Blanc. Voir ici.


Voici une plongée en eaux troubles, au temps de l’incendie climatique. Tout n’est peut-être pas faux dans les divagations ici rapportées. Des gens, peut-être, croiront reconnaître une ville, des bois, une rivière, des événements de leur connaissance. Mais si grossièrement, si outrageusement déformés et exagérés ! Certes, il faut parfois grossir pour se faire entendre, et fabuler pour dire le vrai, mais ici, le rapporteur va si loin qu’on ne peut lui accorder l’excuse traditionnelle, « si ce n’est vrai, c’est bien trouvé ». Ce serait trop céder à son esprit négatif, alors que tant de solutions innovantes sont en cours d’élaboration et de mise en œuvre.
Si l’on publie ce « rapportage », c’est donc comme une sorte de document sur « l’éco-anxiété », sur le ressenti du rapporteur, sur son trouble mental et non sur la réalité. Et comme un avertissement aux pouvoirs publics d’imposer d’urgence les mesures nécessaires, avant que la multiplicité des éco-anxiétés singulières (comme celle-ci), ne coagule en éco-panique de masse, avec toutes les conséquences déstabilisantes pour notre société.

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