Alors qu’une centaine de moutons et une cinquantaine de marcheurs entamaient ce lundi 28 janvier 2013 leur transhumance contre le puçage électronique à travers la Drôme, nous détaillons ici un peu d’économie réelle, et les rapports de forces entre éleveurs de moutons et éleveurs de puces. Comment les seconds éliminent les premiers ; comment il ne peut en être autrement ; comment les premiers ne peuvent survivre qu’à condition d’éliminer les seconds.
On en apprend des choses, en suivant les moutons.
– On en apprend sur l’économie planétaire à l’ère technologique.
– Sur l’évincement de l’homme par la machine.
– Sur la traçabilité universelle et le profilage individuel par les mouchards électroniques.
– Sur l’avènement de la société de contrainte, grâce aux puces RFID et aux implants neuro-électroniques.
– Sur les ravages écologiques de l’industrie électronique.
– Sur le soutien de la gauche industrielle aux éleveurs de puces, contre les éleveurs de moutons.
– Sur les conditions d’une possible opposition aux RFID et au puçage électronique.
Mais revenons à nos moutons. « Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin. »
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Lire aussi sur ce sujet :
– RFID : la police totale" : un livre et un film de Pièces et main d’oeuvre
– Entretien avec Etienne Mabille, éleveur réfractaire au puçage de ses moutons
– Appel à la transhumance et manifestation contre le puçage électronique des moutons et des hommes