Ce qu’on fait aux animaux, on le fait aux humains. Pour un réalisateur du film "Mouton 2.O : la puce à l’oreille" (voir ici), dénoncer le mouton numérique, c’est dénoncer la numérisation totale, du champ à l’assiette, et de l’assiette à tous les aspects de nos vies, via puces RFID, capteurs, écrans et connexions.
"Une distance s’est faite chez les éleveurs en lutte entre ceux voulant une dérogation pour ajouter leur label « agneau non puçé » et ceux voulant porter la critique plus loin. Au-delà de leur élevage, vers le cheptel humain. On conviendra qu’aménager son pré carré au milieu de ce monde est une politique vouée à l’échec. Nous ne voulons pas être les derniers des mohicans. Nous voulons rester humains."
La sélection génétique, issue des techniques de reproduction artificielle est depuis longtemps la façon ordinaire de fabriquer des animaux d’élevage. Après les étables et les bergeries, les maternités produisent à leur tour des enfants fabriqués artificiellement. La sélection génétique des hommes s’ensuit logiquement. Ce qu’on fait aux animaux, on le fait aux humains.
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