Des amis du Lot – qui sont un peu les nôtres également – nous envoient d’excrémentielles nouvelles du pays. C’est à prendre au pied de la lettre.
Un ras de merde submerge le Quercy, souille les eaux et les sols, non sans conséquence sur la croissance des taux de cancer. La faute à la méthanisation, un procédé de haute scatologie mis au point par des scientifiques (recherche fondamentale), développé par des ingénieurs (recherche appliquée), et implémenté sous forme d’usine bio par une entreprise locale. Outre du gaz, la méthanisation produit du digestat, qui est à la machine ce que la bouse est à la vache, ainsi que des flatulences toxiques, perceptibles à 2 km à la ronde. C’est volontairement que ce digestat, un concentré de poisons et de métaux lourds, est tartiné dans les champs pour les « engraisser ».
Implacablement, la technocratie smartienne et hors-sol, pour ne pas dire extra-terrestre, poursuit ses « plans d’aménagement du territoire », vide les campagnes de leurs habitants, et les dévaste de leurs « ressources » pour alimenter leurs villes-machines. Ces ravages et pillages ayant évidemment lieu au nom des « énergies renouvelables » et de la « transition écologique », c’est-à-dire technologique. Tous les pays sont frappés, disent nos amis du Lot, qui donnent des exemples, mais non pas tous du même fléau. Aujourd’hui, la méthanisation dans le Quercy.
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