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En cet automne 1971, Frédéric Bon et Michel-Antoine Burnier, nos deux intellectuels marxiens et guides de « l’après-mai », sont à la recherche de la nouvelle classe et des nouveaux sujets, groupes et meneurs, « révolutionnaires ». Ils pensent tenir une piste dans le dernier chapitre de Classe ouvrière et révolution, intitulé « Naissance d’un révolution ? ». Peut-être. Leur point d’interrogation n’est pas de pure forme.
Ayant noté l’émergence d’un « radicalisme étudiant » intégrant « des expériences de vie collective et la libération sexuelle, le mysticisme des religions orientales, l’usage du haschich et des hallucinogènes, le psychédélisme, la presse parallèle et l’apparition des mouvements underground », ils constatent la « puissance de son rayonnement » qui touche « la jeunesse et les couches techniciennes de tous les pays occidentaux à des degrés et sous des formes diverses ».
« Au-delà de traditions révolutionnaires très diverses, les thèmes convergent vers un modèle unique : l’idéologie anti-autoritaire. Celle-ci s’exprime sous sa forme politique dans l’activité du S.D.S. allemand et du mouvement provo hollandais, dans les écrits de Rudi Dutschke ou de Roel Van Duyn. En France elle a été symbolisée plutôt que structurée par le mouvement du 22 mars et Daniel Cohn-Bendit, plus récemment par Vive la révolution, le Front de libération des jeunes et le journal Tout. Elle trouve son énoncé le plus pur aux Etats-Unis, entre autres dans le groupe yippie et les propos de Jerry Rubin et d’Abbie Hoffman. »
(Pour lire le texte intégral, ouvrir le document ci-dessous.)
Lire aussi :
– La Marée verte et ses épaves 1 - Les ennemis de la Nature
– La Marée verte et ses épaves 2- Les technocrates contre l’« écologie »
– La Marée verte et ses épaves 3 - De la contre-culture à la permaculture