Le 22 juin 2017 se tenait un étrange procès au Palais de Justice de Paris. Faussement intitulé « Le procès du transhumanisme », il ne jugeait pas le transhumanisme, mais un fait divers futuriste. La mauvaise foi était annoncée dès le titre. Aussi ne fûmes-nous guère surpris par ce procès-fiction visant, sous le masque de la prospective juridique et du débat contradictoire, à acclimater l’opinion à l’idéologie transhumaniste. Quand le droit devient un outil d’enregistrement du fait accompli, à la remorque de l’air du temps technologique. Témoignage.